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Remplir un GEVASCO

Les GEVASCO…. certains les connaissent par cœur, d’autres un peu moins.

Quoiqu’il en soit, chaque enseignant aura la « chance » de le rencontrer au moins plusieurs fois au cours de sa carrière. Mais il est parfois compliqué à remplir :

  • ça prend du temps
  • on hésite sur les formulations : comment tourner ma phrase, est-ce assez clair ?
  • on ne sait pas trop ce qu’ils attendent de nous : est-ce que j’en ai assez mis ? pas assez ?
  • parfois, on n’a pas trop d’idées sur certains points du GEVASCO
  • etc

En ULIS, en tant qu’enseignante spécialisée, je peux passer jusqu’à 1H30 sur un GEVASCO pour que celui-ci soit le plus précis possible et le plus complet. Ca peut donner ça :

exemple GEVASCO

Bon, ne prenez pas peur ce n’est pas forcément ce qu’on demande pour un élève ayant par exemple juste une AESH en milieu ordinaire. Mais un GEVASCO bien fait aide : l’enseignant référent (qui va du coup prendre plus de notes sur la famille, les autres professionnels), la MPDH, le/la futur(e) enseignant(e) de l’élève. Voici quelques règles / observations que j’ai faites au fur et à mesure du temps :

  • Il ne faut pas être trop positif, sinon la MDPH peut enlever la compensation (AESH, dispositif ULIS, etc) de l’élève : montrer les points qui ont évolué mais montrer aussi tout ce qui ne va encore pas. Ce qui veut dire : pas trop de « A » si on souhaite que l’élève poursuive l’orientation/la compensation choisie, sans pour autant « plomber » l’élève non plus.
  • Etre précis sur les termes utilisés. Quand je reçois un nouvel élève et qu’il y a écrit « mauvaise écriture » et bien ça ne m’aide pas du tout… Il vaut mieux dire « ne suit pas les lignes », « écriture en capitales », etc. La précision permettra à la MPDH mais aussi au futur(e) enseignant(e) d’y voir plus clair et de savoir à quoi s’attendre.
  • Penser aux points d’appuis, points positifs : cela aide aussi le/la futur(e) enseignant(e) à mieux cerner l’élève et à avoir des points sur lesquels s’appuyer.
  • La partie « évaluation de la scolarité » (page 2 du GEVASCO) est très importante, y compris pour les familles : c’est un point de repère pour eux. Il faut donc essayer d’être au plus près du niveau de l’élève en comparant les compétences de celui-ci avec les attendus de fin de niveau (disponibles sur Eduscol). Parfois, notamment en ULIS, c’est difficile de juger du niveau exact de l’élève car selon les matières le niveau varie. Dans ce cas, je marque le niveau général/approximatif(par exemple CE1-CE2) puis je précise le niveau dans chaque domaine. Petit exemple ci-dessous.
  • A la page 6, dans la partie « Aménagement et adaptations pédagogiques (dont matériel pédagogique adapté) », je copie tous les aménagements cochés dans la mise en œuvre du PPS, comme cela je n’invente rien et n’oublie rien (car des fois on ne rend plus compte des aménagements quand ils sont automatisés) et en plus ça fait des jolies phrases !!

Enfin, je vous partage un tableau créé pour l’équipe enseignante de mon établissement (et inspiré de la grille d’observation de Bruno EGRON) qui permet de cocher ou surligner des points clés observés chez l’élève pour remplir le GEVASCO et qui donne quelques idées de phrases. J’ai essayé d’être concise car on pourrait encore rajouter des points pour chaque item.

Si vous avez des questions et/ou des idées pour compléter cette grille ou aider les collègues à compléter les GEVASCO, n’hésitez pas !

Audrey

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